Je constate que les femmes entrepreneures ont plus de difficultés à développer leur activité sans compromettre leur équilibre personnel.

Elles sont souvent très borderline.

Tiraillées, écartelées entre l’envie profonde de s’accomplir professionnellement à la hauteur de leurs ambitions profondes, et l’envie d’être une « bonne » chérie et/ou une « bonne » maman, ou encore une « bonne » amie.

 Et parfois aussi d’avoir un appartement « parfait », une garde robe « parfaite », de s’organiser les vacances « parfaites », d’avoir une alimentation « parfaite ». En bref, que tout soit « parfait » dans la gestion des affaires familiales et notamment avec des enfants.  

Des injonctions à la fois internes issues de l’éducation reçue mais aussi des injonctions sociétales renforcées par les nouveaux moyens de communication.

 

Une habitude fortement ancrée 

A l’origine de cela se niche une habitude inconsciente : les femmes sont souvent menées par le bout du nez par un driver « fais plaisir ». Couplé parfois avec « sois parfaite », le combo gagnant !

Ces drivers qui régissent leurs comportements sont issus de leur conditionnement éducatif. Ils les contraignent à agir d’une certaine façon portées par la croyance que « si je ne fais pas plaisir/si je ne suis pas gentille/ si je ne suis pas parfaite je ne serai pas aimée ».

Cela les amène à privilégier des comportements pro-sociaux plutôt sains en soi car favorisant un meilleur vivre ensemble et le respect des uns et des autres. 

 

Les limites de cette habitude  

Là où le déséquilibre se crée c’est lorsque ces comportements pro-sociaux tendent à prendre le dessus sur leurs propres besoins…

Elles vont donc penser aux autres, au foyer, au couple, aux amis et à leur activité avant même de penser à elles.

Considérant même parfois pour certaines que « penser à elle en premier » est fondamentalement égoïste et contraire à leurs valeurs.

 Cela te parle-t-il ? Est-ce que tu te retrouves dans ce type de comportement ?

 

Te retrouves-tu toi aussi à ressentir de la frustration, du stress et de la fatigue, voire parfois même de la colère ? Souvent couplés avec beaucoup de culpabilité ..

 

 Une clé pour commencer à déjouer cette habitude

En coaching, une des clés de l’épanouissement professionnel et personnel se trouve dans le fait de se donner la PERMISSION :

A partir d’aujourd’hui, qu’est-ce que je m’autorise à être et à faire ?

Dans une recherche d’équilibre, il convient alors de commencer à désobéir

 

 Et en notamment de désobéir petit à petit à nos conditionnements qui ne nous sont plus utiles.  

  • Désobéir pour mieux se retrouver.
  • Désobéir pour être dans de meilleures dispositions physiques, émotionnelles et mentales pour faire croître significativement son activité.
  • Désobéir pour encore mieux retrouver sa famille, ses amis dans des moments choisis avec une qualité de présence.

Et plus précisément voici des exemples d’autorisations à se donner :

  • Se donner la permission d’oser affirmer sa valeur avec des tarifs alignés.
  • Se donner la permission d’oser dire NON à ce client qui en demande trop.
  • Se donner la permission de s’octroyer une pause dans la semaine pour soi même si le travail n’est pas finalisé.
  • Se donner la permission de rendre visible une action même si elle n’est pas parfaite.

 A toi de jouer : Quelle petite permission décides-tu de te donner à partir d’aujourd’hui ?

 

 Si tu souhaites que l’on en discute ensemble plus en détails pour t’aider à dépasser tes blocages et ainsi développer ton activité sans compromettre ton équilibre, prends RDV avec moi pour une séance diagnostique offerte de 45min.